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Vous le savez peut-être, l’année dernière nous devions partir à Minorque, mais finalement, le durcissement des règles sanitaires nous a fait préférer un weekend nature en Andorre. Nous nous étions donc promis que nous repartirions à 3 le moment venu. Nous voilà donc mi-septembre à regarder les billets pour Minorque mais finalement une autre destination nous fait de l’oeil : Lanzarote dans les Canaries. Nous cherchons un logement, trouvons un appart’hotel sympa près de la mer, regardons les voitures de location et réservons le tout. C’est réglé, nous partons pour les Canaries dans un mois
Lanzarote est la quatrième plus grande île des Canaries, elle est située tout à droite de l’archipel, au large du sud du Maroc à la frontière avec le Sahara occidental. L’île est connue pour ses volcans (elle en compte pas moins de 110!), c’est aussi une destination balnéaire prisée des touristes anglo-saxons. Lanzarote reste une destination assez touristique mais l’est peut-être un peu moins que certaines autres îles des Canaries.
En tous cas, l’île a l’air magnifique, nous sommes impatients de partir à la découverte des volcans et de nous baigner dans les belles criques de l’océan Atlantique. Et on ne va pas être déçu…
Je vous raconte tout ça.
Ready ???
Lanzarote avec un bébé
Avant de vous parler en détail de nos visites et de nos coups de cœur à Lanzarote, je fais une petite parenthèse qui pourrait intéresser les familles
Notre expérience
Le vol Canaries-Barcelone dure environ 3h et se fait très facilement. Nous avions un peu peur de l’avion avec Oliver mais il a été très calme que ça soit à l’aller ou au retour. Dormant, mangeant ou s’amusant pendant les deux vols, un régal qui nous a rassuré sur la faisabilité des voyages en avion avec lui. On attend plus que le retour à une situation normale ? et on espère bientôt recommencer à vadrouiller en famille.
Oliver est tout content et excité quand on arrive mais son enthousiasme va être de courte durée. Il commence rapidement à faire de fortes poussées de fièvre et à avoir un rhume carabiné. Les nuits sont éprouvantes. Oliver est à plat, il a une dent qui sort en même temps et les trajets en voiture avec les vibrations le font beaucoup souffrir (et nos oreilles aussi?). Bref, ce n’est pas facile et le maître mot du voyage est ADAPTATION. On organise donc notre temps de visite pour éviter les moments de la journée les plus chauds, on rentre à l’appartement régulièrement pour qu’Oliver puisse y faire au maximum ses siestes au frais tranquillement. On prend la plupart de nos repas sur place pour se poser et on prévoit même un petit passage aux urgences pour vérifier que sa fièvre et son rhume ne présagent rien de plus grave mais on est juste sur un combo dent qui pousse, rhume +++?).
Lanzarote avec un enfant
Sinon, pour ce qui est du côté family friendly de Lanzarote, il y a des plus et des moins à mon sens. L’avantage c’est la nature, l’océan très accessible, les belles balades à y faire et la taille de l’île (845km2) très raisonnable permet de limiter les trajets en voiture et on peut facilement rayonner sur l’ensemble de l’île.
Par contre, le principal point négatif, c’est le manque d’ombre et le soleil qui tape toute l’année.Attention donc à bien le prévoir surtout avec des enfants en bas-âge. Pour nous, avoir un grand appartement, bien équipé était le parfait compromis pour rentrer régulièrement se mettre au frais entre deux visites.
Notre appartHotel à 2 deux pas de la plage
Et voici notre QG pour nos 4 nuits sur l’île de Lanzarote, l’appartement Tisalaya. Nous apprécions sa situation, à côté d’un spot très touristique de Puerto del Carmen et de la plage de Playa Grande tout en restant au calme. Le compromis parfait. Notre appartement est très simple (pour la déco faudra repasser ?) mais grand avec une terrasse qui donne sur une belle piscine. En attendant de découvrir l’île, on se pose donc un peu pour récupérer de notre réveil très tôt (avec un bébé grognon qui a de la fièvre ?) et piquer un plouf dans la piscine (pour les moins frileux, c’est à dire moi ?).
La jolie plage de Playa Grande
Après une après-midi tranquille à l’hôtel, on décide d’aller balader du côté de la plage. On découvre un quartier très touristique (essentiellement fréquenté par des anglais) de restaurants internationaux, bars à cocktails et magasins de souvenirs. Pas trop notre came…Mais nous ce qui nous met en joie c’est cette plage de palmiers et roches volcaniques avec les reliefs des volcans en fond. La couleur dorée du ciel qui se fond dans le bleu métallisé de la mer a un côté carte postale. Il fait doux, c’est exotique, les gens se baignent ou courent sur la plage. Notre départ de Barcelone aux aurores est loin et nous la tête déjà en (mini) vacances.
Volcan El Cuervo
On savait qu’on allait en prendre plein les yeux à Lanzarote mais à ce point ? Non !!! Des volcans, j’en avais déjà vu mais là rien à voir avec ce que je connaissais. Lanzarote c’est un champ de volcans qui se démultiplient à mesure que l’on se rapproche du parc national de Timanfaya. Il y en a de tous les côtés, de toutes les couleurs, de toutes les formes. On les découvre quand on randonne, autour, dessus ou dedans. On les apprécie au détour d’un trajet en voiture, d’une balade. Ils ne sont jamais loin, dès l’arrivée à l’aéroport,
en fond de beaucoup de plages, parfois même de sa chambre d’hôtel. Il suffit souvent de tourner la tête pour en voir un ou même plusieurs.
Dès le lendemain de notre arrivée, on chausse les baskets, on embarque le porte-bébé et de quoi couvrir Oliver (le soleil tape déjà fort en début de matinée) et on part rejoindre la région des volcans à une trentaine de minutes de route de notre hôtel. Pour notre première balade à la découverte d’un volcan, on opte pour la courte rando d’une heure qui permet de faire le tour du volcan communément appelé El Cuervo (et dont le nom original est la Caldera del Cuervo). Il s’agit du premier volcan de l’île datant de 1730. Mais c’est aussi le seul où l’on peut crapahuter dans son cratère. La balade est facile et, comme en témoignent les photos, magnifique. On se sent petit, on se sent privilégié, on en prend plein les yeux, et, en prime, les reliefs flamboyants du parc national de Timanfaya en fond.
El lago verde
On avait hâte de voir cette curiosité qu’on trouvait sur tous les contenus touristiques de Lanzarote : el Lago Verde. Ce lieu est improbable à tous les niveaux. Déjà, comment imaginer qu’on va déboucher sur un des spots les plus touristiques de l’île au bout de cette route qui s’enfonce dans des paysages désolés et désertiques ? On arrive enfin au bout du bout : un parking et la côte. Et là, surprise : un car de touristes et des voyageurs pressés de prendre leur selfie et qui s’agglutinent sur le petit sentier en surplomb d’une très belle crique entourée de roches érodées. Mais non, ce n’est pas ça l’attraction, il faut suivre les touristes pour y arriver. Alors on prend notre mal en patience, on n’aime pas trop ce genre d’ambiance, on contourne les couples et les familles qui prennent la pose et on y arrive enfin ! Ce lac blotti entre la falaise de roches volcaniques et la plage de sable noir nous offre son plus beau vert pour la photo. C’est vraiment unique comme paysage, c’est beau, c’est surprenant et ça vaut bien le petit bain de foule ? On ne regrette vraiment pas d’être venu et après s’être suffisamment imprégné de ce décor si spécial, on décide de prendre les sentiers délaissés par les autres voyageurs pour voir si ce lieu a d’autres surprises à nous réserver et bingo !
El golfo
Et voici notre coup de coeur à quelques pas du flot de touristes del Lago Verde : le village d’El Golfo qui nous tend les bras au bas de la falaise. 5 minutes et quelques enjambées plus tard, nous rejoignons ses ruelles blanches. Les allées de terre (volcanique) battue sont encadrées par les volcans (qui ne sont jamais loin) d’un côté et l’océan de l’autre. Nous rencontrons, en chemin, de modestes habitations typiques, des enfants qui jouent dans la rue et quelques bâtiments en ruine. Puis, nous rejoignons la rue principale au bord de l’eau. Locaux et touristes se mêlent sur des terrasses qui surplomblent une côte désolée. De jolies cabanes de pêcheurs prennent le soleil descendant et nous laissent entrevoir la douceur d’un séjour là sur le sable, les pieds dans l’eau.
C’est beau, c’est animé et calme à la fois. Un heureux mélange des genres qui nous fait immédiatement adorer ce petit village à l’ambiance si spéciale.
Montaña Bermeja & Los Hervidos
Nous voilà donc à continuer notre exploration de la côte sud-ouest de l’île avec deux nouveaux arrêts des plus photogéniques :
? Montaña Bermeja, ce volcan improbable couleur ocre à deux pas de la belle plage de sable noir du même nom. C’est calme et paisible, on prend mille photos du volcan et on se pose un peu sur la plage dans la lumière descendante de cette fin de journée.
? Los Heridos et sa côte volcanique déchiquetée par des vagues déchaînées. C’est touristique, on prend quelques photos (encore et toujours ?) et on savoure le cadre hors norme avant de rebrousser chemin.
*
On aurait eu du mal à imaginer qu’on pourrait en prendre plein les yeux en aussi peu de temps mais cette fin d’après-midi au bord de l’océan nous montre un nouvel aspect de Lanzarote. Et devinez quoi : volcan + roche volcanique érodée + océan Atlantique = des paysages aussi surprenants que dingues !!!
Montaña Colorada
Troisième jour à Lanzarote et deuxième randonnée dans les volcans. Il fait chaud et il n’y a pas un brin d’ombre sur l’île et, pour ne rien arranger, Oliver a de la fièvre (poussée dentaire). On décide d’adapter le programme avec une courte rando mais qui devrait valoir le détour. On l’emmitouffle sous des couches de crème solaire, de chapeau et de lange pour le protéger du soleil. On chausse les baskets et on retrouve la région des volcans.
On décide de faire la courte ascension du volcan Montaña Negra (une grosse demi-heure de grimpette assez raide) qui nous offre une vue panoramique sur ce champ de volcans qui se déroule jusqu’à la mer en fond de chaque côté. On reconnaît le beau volcan de Los Cuervos où on était hier. D’en haut, il est encore plus impressionnant avec son cratère dentelé. Et on surplombe le magnifique Montaña Colorada avec ses teintes rougeoyantes. Il est tout près, on va pouvoir s’en rapprocher. Cette balade est décidément un gros coup de cœur.
Plus facile à descendre qu’à gravir ; ) on se retrouve au pied du volcan Montaña Negra en un clin d’oeil au cœur de paysages encore complètement différents. D’abord du lichen vert qui contraste avec le rouge du volcan qui se rapproche de plus en plus. Puis, on se retrouve en 5 minutes dans un champ de poudre de lave lunaire. On pose à côté de « La bombe », cette énorme pierre de lave qui se dresse solitaire au milieu de ce désert de lave. On arrive sur le volcan de Montaña Colorada. Ses couleurs sont magnifiques, on avance sur le sentier qui en fait le tour mais Oliver se réveille, il fait vraiment chaud et on ne veut pas trop l’exposer au soleil. On prend donc le chemin du retour mais qui nous réserve encore de belles surprises : un chemin qui borde des formations de lave fantasmagoriques et le fameux palmier couché où on prend des photos avec Oliver trop content de sortir du porte-bébé et de crapahuter sur le palmier.
Jameos del Agua
Nous mettons le cap au nord de Lanzarote, direction Jameos del Agua. Une grotte dans la lave qui abrite un restaurant, un bassin peuplé de petits crabes blancs et une piscine ultra photogénique dans laquelle, naïve que je suis, je pensais qu’on pouvait se baigner. Mais même sans baignade, la visite est très sympa. Ce n’est pourtant pas gagné pour nous … Il est tard, Oliver a super faim, a encore de la fièvre et super mal aux dents, bref beaucoup de raisons pour continuer à pleurer +++ Alors quand on arrive dans le restaurant niché entre les formations de lave et le bassin dans un calme presque monacal, on se met à transpirer ?
Mais finalement, Oliver doit capter l’ambiance du lieu et se fait discret. On peut déjeuner paisiblement dans ce cadre très original et goûter aux spécialités locales à base de poissons. Puis, on part explorer la grotte, observer ce joli bassin et ses petits crabes blancs. Dehors, on s’attarde au bord de la magnifique piscine artificielle (est-ce qu’on y fait une sieste de plus d’une heure avachi sur un banc avec Oliver collé contre moi au porte-bébé ???). Le mélange naturel/ artificiel fonctionne très bien et il est difficile de ne pas tomber sous le charme de ce petit havre de paix (touristique tout de même) entouré de murs de lave sombre qui contrastent avec le blanc éblouissant du sol. Jameos del Agua c’est vraiment est un bel exemple d’intégration moderne-naturelle.
Playa de Los Caletones
Après notre passage dans la belle et touristique grotte de Jameo del Agua, nous faisons quelques kilomètres en voiture pour découvrir la côte du nord de l’île. Nous nous garons sur un parking où des surfeurs s’activent autour de leur van. Un autre couple de voyageurs (en van aussi), se prélassent au soleil autour d’une petite table de camping. L’ambiance est bien différente de notre visite précédente, plus nature, plus sauvage, presque hippy.
On aime beaucoup cette plage isolée et déserte et le contraste de ses couleurs. Le vert de la végétation qui vient presque toucher l’eau sur le bleu profond de l’océan. Dans notre dos, les formations volcaniques ne sont jamais loin ?
Et finalement, après une journée bien remplie de visites, on décide de terminer la journée les pieds dans le sable sur la plage de Playa Grande à côté de l’hôtel. Il est 19h, le soleil descend petit à petit et nous on nage dans l’océan en profitant de l’heure dorée le cœur léger. Si je dois ancrer un souvenir dans ma tête, c’est bien celui-ci. Peut-être pas le moment le plus wahou du voyage mais celui où je me suis sentie le plus en vacances, mais aussi la plus chanceuse, la plus reconnaissante. Ce moment à me baigner avec mon bébé qui découvre pour la première fois l’océan Pacifique, ce début de soirée loin du quotidien, sous les palmiers avec un cocktail qui m’attend dans l’insouciance du moment. J’y retournerais bien là maintenant tout de suite ?
Playa Grande
Papagayo
Nous voici déjà au jour 4 de notre séjour. Aujourd’hui, on découvre un autre aspect de Lanzarote. Après plusieurs kilomètres de piste cabossée au milieu de nulle part, on débarque sur la célèbre plage de Papagayo. Difficile d’imaginer que cette plage aussi isolée soit aussi touristique. Des familles entières débarquent avec de gros sacs de plage, des parasols et des glacières sous le bras. Elles viennent passer la journée sur l’une des plages de la penínsule de Papagayo, la plupart sur la plage même de Papagayo. Passer la journée à lézarder sur le sable c’est pas trop ma tasse de thé mais on comprend vite pourquoi tant de personnes viennent ici. Le cadre est juste dingue. Pas que l’eau turquoise translucide et le sable blanc mais les reliefs volcaniques tout autour et les volcans en fond dans notre dos. Seul bémol, par endroits la vue sur la ville urbanisée de Playa Blanca qui dénote un peu. Mais pour le reste, le coin est paradisiaque. *
On suit le monde et on descend prendre un bain sur la plage et puis on file déjeuner au Chiringuito de Casa El Barba juste au-dessus. La meilleure décision de notre journée, je ne saurais trop recommander ce restaurant, la vue plongeante sur Papagayo est dingue, les plats sont excellents avec une belle carte de poissons frais très abordables (perso, on a testé du poulpe et de l’encornet grillé, simplement parfaits ! ). Puis, on a laissé les touristes et on est parti se promener sur la péninsule. Une balade super simple, à plat, permettant d’explorer la péninsule en surplombant les différentes criques qui la composent. On était presque seul, avec des points de vue sur l’océan à partager simplement avec les mouettes ?. Mais, comme toujours à Lanzarote, ce qui me fascine c’est la présence des volcans toujours là en fond !
Les salines de JANUBIO et rendez-vous manqué avec le parc national de Timanfaya
Après la magnifique plage de Papagayo, on commence le début de cette aprem de rendez-vous manqués ? Nathan me propose de nous arrêter en chemin voir les salins, allez why not ! C’est mignon mais on ne peut pas s’en approcher en dehors des visites guidées, on fait donc juste un rapide arrêt photo et on reprend la route direction le parc national de Timanfaya. Visiter ou non le parc : telle fut la question que nous nous sommes longtemps posés. D’habitude, s’il y a un parc national, c’est notre priorité mais le hic c’est que l’on peut accéder à Timanfaya uniquement via une visite guidée en bus qui a la réputation d’être assez touristique. Ceci étant dit, les paysages ont l’air fou. Mais rester bloqués dans un bus quand il y a tant de magnifiques volcans à admirer de près nous semble dommage. On privilégie donc les randonnées durant notre séjour. Mais à la fin, ayant déjà bien crapahuté dans les formations lunaires et sachant que l’on ne va pas se refaire une balade à pied en plein cagnard en ce milieu d’après-midi, on se dit pourquoi pas se poser dans un bus et tenter la visite du parc national.
J’appelle pour vérifier l’heure de départ de la navette et elle part 5min avant l’heure de notre arrivée prévue par Google Maps. Satané arrêt aux salins ? Je tente de négocier, la personne a l’air de penser que si on se dépêche, la navette pourrait éventuellement nous attendre, du moins c’est ce que je crois comprendre. On trace, on réfléchit à la logistique pour sortir de la voiture le plus vite possible avec tout ce dont on a besoin pour Oliver. En chemin, on se demande où est le départ de la navette, c’est assez mal indiqué. On voit un point de départ mais qui est vide, on trace au centre des visiteurs. Je cours chercher les billets pendant que Nathan prépare Oliver et les affaires. Est-ce que ce sprint sera récompensé ? On est au mauvais endroit et la navette est donc déjà bien partie ? On a peut-être le temps de faire la visite demain matin avant de prendre l’avion, on verra… Pour l’heure on va noyer notre chagrin à la plage avec un cocktail ?
Timfalaya
Voici à quoi ressemble le parc national de Timanfaya sur Google Images
Teguise
Dernier jour à Lanzarote ou plutôt matinée car notre avion décolle en début d’après-midi… Nous hésitons à faire la visite en bus du parc national de Timanfaya que nous avons loupé la veille. Mais cela nous fait beaucoup courir et on se dit que visite en bus + le trajet en voiture + avion, ça risque de faire trop pour Oliver.
Du coup, on préfère découvrir la jolie ville historique de Teguise. Nous avons bien profité de la nature à Lanzarote pendant notre séjour mais nous avons envie de finir sur une petite touche de civilisation. Et aussi brève qu’est notre visite, nous apprécions beaucoup notre passage par Teguise. La ville est la plus ancienne de l’île de Lanzarote, elle fut aussi un temps sa capitale. C’est une destination assez touristique connue pour son grand marché le dimanche. On nous a dit plusieurs fois que c’était dommage d’y aller en semaine et de louper l’ambiance festive du week-end mais, au final, on apprécie justement beaucoup le calme de cette ville en ce mardi matin. Nous avons pour nous seuls (ou presque) les jolies ruelles blanches, les belles façades des maisons traditionnelles à admirer, les terrasses des cafés…. Nous passerions bien plus de temps à flâner dans le joli petit centre historique mais l’heure du départ a sonné. Il est temps de rendre la voiture et d’embarquer pour la maison.
Et voilà la fin de ce magnifique séjour de 5 jours à Lanzarote. Vous l’avez vu, les conditions n’étaient pas forcément optimales ? mais voyager avec un bébé demande de l’adaptation et des compromis et, au final, nous nous sommes régalés malgré tout. Cela fait bien longtemps que nous ne nous étions pas sentis aussi dépaysés avec des paysages grandioses et cela fait du bien surtout dans le contexte actuel !