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Mon bébé a un an et ma vie de mère prend un tournant à 180°. Je ne sais pas si c’est d’avoir passé le cap de la première année à être maman ou si j’ai l’esprit plus tranquille pour me libérer des problématiques prenantes des premiers mois (allaitement, sommeil, rythme…).
Toujours est-il que je réfléchis de plus en plus à la façon dont j’ai envie d’élever Oliver et aux valeurs que j’ai envie de lui inculquer. Avant j’essayais de faire au mieux mais, passés les premiers mois en « mode survie », je réalise toute la différence que je peux faire dans la vie de mon fils et ça remet en cause toutes mes croyances…
Je vous raconte, dans cet article, mon cheminement sur la grande question de l’éducation et ma vision (qui n’engage que moi) de tout ça !
Avant j’avais des principes maintenant j’ai….
Cette fameuse phrase « avant j’avais des principes maintenant j’ai un enfant », n’a jamais pris autant de sens ». Non pas que je n’ai plus de principes hein 😉 Mais je réalise que les grandes idées d’une maternité (et d’une famille) épanouie que j’avais sont tellement éloignées de ce que je découvre aujourd’hui sur une éducation en respect avec les besoins d’un enfant.
Au plus je lis et me renseigne sur l’éducation bienveillante et positive, au plus je réalise que l’éducation traditionnelle que nous avons reçue, pour la plupart d’entre nous, est une éducation rigide qui nie bien trop souvent les besoins de l’enfant. Et premier constat frappant pour moi : comment peut-on envisager d’éduquer un enfant sans connaître les étapes de son développement neurologique ?
Et si on écoutait un peu les neurosciences ?
Je réalise que comprendre ce qui se passe dans le cerveau de son enfant, selon son âge et son développement, permet de respecter ses besoins et son évolution naturelle et évite à tous une frustration inévitable. N’avoir aucune idée de ce qu’un enfant comprend ou est capable d’assimiler ou de gérer (je pense notamment en termes d’émotions), ne peut conduire qu’à des situations d’incompréhension ou de frustration.
Je comprends que ce que l’on appelle encore trop souvent un « caprice » est une réaction des plus saines d’un enfant qui n’arrive pas à gérer sa frustration parce que son cerveau est encore immature et ne peut encore faire preuve d’analyse des besoins, de patience ou encore de rationalisation.
Quand un jeune enfant a envie de quelque chose, il en a envie maintenant et tout de suite et n’est pas en mesure de comprendre pourquoi il ne peut pas l’avoir ou pas à ce moment-là. Merci donc la science de mettre des mots sur ce que vivent tous les parents et tous les enfants.
Et quand un enfant se met en colère suite à cette émotion, c’est donc simplement une réaction normale et saine. Il ne sait pas comment gérer sa frustration et ça le met en colère, en y réfléchissant, les enfants ne sont pas les seuls à le faire non 😉 !
Et moi qui pensais que le « caprice » était un fléau dont tout parent assez malin pourrait être épargné. Maintenant le mot caprice m’agace au plus au point. C’est tout un nouveau monde qui s’ouvre à moi. Celui d’une éducation où l’on guide et accompagne son enfant, et non basée sur un rapport dominant/dominé permanent où l’adulte sait et l’enfant se soumet, schéma classique de notre éducation traditionnelle.
Un nouveau monde certes, mais en même temps qui me semble faire tellement sens.
Le mythe de l’enfant sage
Autre emblème de notre éducation traditionnelle qui en a pris un coup chez moi : la sagesse ! Il y a peu, avoir un enfant « sage » me semblait le fruit mérité d’une éducation bien ficelée ! Aujourd’hui, le terme sage m’écorche les oreilles ! Pourquoi ? Il me faudrait un article supplémentaire pour vraiment en parler. Mais, ce que je retiens en deux mots de toutes mes lectures sur le sujet, c’est que la sagesse est un état jalousement voulu et attendu des adultes qui aspirent à du calme et de la paix. Cela n’a rien à voir avec l’essence d’un enfant en pleine expérimentation de la vie et dont la raison d’être est de découvrir, d’explorer le monde, de tester et repousser ses limites et par la même de crier, courir partout, s’enflammer, s’énerver ou s’enthousiasmer…Demander à un enfant d’attendre sagement, sans faire de bruit, sans bouger pendant que les grands papotent, mangent leur interminables plats au restaurant, font des emplettes… c’est donc demander à un enfant de ne plus être enfant, le temps d’une heure, ou deux, ou d’une soirée ou de la majorité de sa journée…
Certes, ça pose quand même la question des limites !
Où sont les limites ?
Mais pour autant, je reste attentive à mes besoins et au respect de celui de mon entourage. Et il n’est pas question que mon enfant soit irrespectueux du bien-être des autres ! Mais vient la question de ce qui gêne vraiment et des limites. Perso, s’il s’amuse je le laisse faire sauf s’il abîme, blesse ou dérange (vraiment) d’autres personnes mais j’accepte qu’il puisse déranger des choses ou faire du bruit, c’est un enfant qui vit et si cela ne plaît pas tant pis 😉
Mes prochains challenges dans les mois et années à venir :
★ réfléchir avant d’utiliser le non à tout bout de champ et expliquer la raison des refus
★ ne pas attendre de mon fils des choses qu’il n’est pas en mesure de faire (rester patiemment assis pendant un repas ou une activité qui n’est pas pour lui par exemple)
★ lui expliquer au maximum de ce que je fais avec lui (le changer, le déplacer, lui enlever quelque chose des mains….) et lui expliquer ce qui va se passer et le pourquoi du comment
★ apprendre à être ferme si besoin sans tomber dans une relation de domination : je suis l’adulte et je sais et toi tu es l’enfant et tu dois écouter
★ accepter de ne pas plaire à tout le monde, je viens de faire une découverte transcendante dans ma vie professionnelle ? que j’essaye de transposer à ma vie personnelle : on ne peut pas plaire à tout le monde et il est contre-productif d’essayer de le faire. En matière d’éducation, cela devrait être plus vrai que jamais et on devrait toujours se concentrer sur ce qu’on pense bien pour notre enfant plutôt que d’essayer de répondre aux attentes diverses et variées de nos cercles familiaux, amicaux, sociaux…
Quelques contenus qui m’ont inspirée
Sans hiérarchisation et non exhaustif :
★ Les livres : Au cœur des émotions de l’enfant d’Isabelle Filioza et Nouvelle Mère de Cécile Doherty-Bigara
★ Le blog Graine de Bienveillance et notamment l’article : https://graines-de-bienveillance.com/avoir-enfant-sage-ca-veut-dire-quoi/
★La série Netflix Babies
★ Les émissions TV de la Maisons des Maternelles
★ Et bien sûr, tous les incroyables podcasts de la Matrescence et la découverte de ce concept si juste : la matrescence ou l’adolescence de la maternité
Et le sujet qui me tient le plus à coeur…
Et bien sûr, je ne pourrais vous parler de questionnement d’éducation sans évoquer l’un des sujets qui me tient le plus à cœur : l’éducation non genrée.
Et en fait, il me tient tellement à cœur que c’est devenu l’objet d’un nouveau projet, un projet à 2 cette fois : celui de Nathan et moi ! Dans la vie de tous les jours (c’est donc une préoccupation majeure dans notre façon d’élever Oliver ) on a décidé d’aller plus loin ! Et oui, oui, nous avons décidé de créer un compte Instagram pour donner une voix à ce combat et pour parler de la nécessité de faire tomber les clichés et d’élever nos enfants (filles comme garçons) dans une éducation respectueuse des libertés de chacun, dans une éducation non genrée !
Vous voulez en savoir plus sur l’éducation non genrée, vous voulez découvrir ce que nous partageons sur ce compte PAR ICI (attention ce compte n’est plus alimenté depuis un moment, faute de temps bizarrement 😉